L’association Mycélium propose trois fois par mois un atelier bien-être pour les parents d’élèves des écoles Toni Morrison, des Gantelles et de Trégain à la recherche d’un temps pour soi. L’animateur, Aurélien Davy, leur offre un moment de répit. Immersion dans cette activité gratuite.
Au son de l’écho du bol tibétain qui retentit, les regards s’éveillent. Dans la salle de l’école des Gantelles, 6 parents se sont réunis pour participer à l’une des séances « Parents, un temps pour soi« . Cet atelier gratuit, proposé par l’association Mycélium et animé par Aurélien Davy, prend place 3 fois par mois dans les écoles Toni Morrison, des Gantelles et de Trégain. L’objectif est d’offrir un moment de pause dans le quotidien des parents. « Je le constate en tant que parent et professionnel de santé, il y a un besoin d’avoir un temps de répit et d’avoir un espace pour se poser » explique l’animateur de formation.

Pour cela, l’atelier tourne autour de pratiques psychocorporelles. « On fait le lien entre le corps et l’esprit » développe Aurélien Davy. Assis en cercle, chaque parent est invité à se détendre, à fermer les yeux et à laisser libre cours à ses pensées. « L’idée est de cultiver la présence. D’être capable de faire attention à ce qu’il se passe maintenant » poursuit l’animateur. C’est donc l’occasion de redécouvrir ses sensations et ses réactions. « Il faut se mettre au contact de nos automatismes de pensé et de la charge mentale » explique Aurélien Davy. Cette charge mentale chez les parents et surtout chez les femmes, ce sont des questions qui trottent dans la tête : Qu’est-ce qu’on va manger ce midi ? Est-ce que j’ai pris le rendez-vous chez le pédiatre ? …
Des parents conquis
Pendant une heure, différents exercices sur les sensations corporelles et la respiration sont réalisés par les parents. Et la mission semble réussite. « Je suis surprise de me sentir très relaxée » s’exclame Chloé à la fin de la séance. « Je vais continuer à suivre les ateliers » assure Neige qui assiste à sa quatrième séance. Ces exercices sont aussi un outil à réutiliser chez soi comme le fait Yannick. « Après avoir emmené les enfants à l’école, des fois, je fais ma petite séance tout seul » confesse le père de famille.