Rennes au pluriel : Gallozen en images

Le vendredi 17 mai dernier, le Cercle celtique de Rennes proposait une balade drolatique en gallo dans le cadre du festival Rennes au Pluriel. Retour en images.

par Nicolas

Marie Chiff’Mine et Matao Rollo, conteurs bretons ont commencé leur balade contée en gallo sous la pluie. Sans trop s’attarder à l’extérieur, ils plongent les randonneurs et utilisateurs du métro a dans l’univers du gallo depuis le quai de la station Villejean Université.
A l’aide d’un porte-voix, Marie Chiff’Mine commence à tricoter l’imaginaire. Direction station Sainte-Anne.
Matao Rollo multiplie les malices et les facéties. L’humour et la bonne humeur tiennent une bonne place dans sa pratique du gallo.
A la Station Sainte-Anne, un mur de mots et d’objets trouvés lors de fouilles préalables à la construction de la station est source d’inspiration pour nos conteurs. Et pour briser la glace, ils n’hésitent pas à mettre le public à contribution pour donner de la voix. Ici, Alice.
Aucun temps de répi. Chaque pas, chaque situation est l’occasion de faire découvrir les mots et la culture en gallo.
A la station République, Matao Rollo profite qu’une usagée du métro achète un ticket pour improviser une démonstration de l’automate en langue gallo. En effet, la STAR propose d’afficher les instructions en français, en anglais et aussi en gallo ou en breton.
A mi-parcours, sous l’un des porches du Palais du Commerce, Marie Chiff’Mine et Matao Rollo proposent un dégourdissement des jambes et des bras en gallo.
En attendant le bus, les histoires en gallo continuent d’ouvrir aux imaginaires et à la découverte des mots.
Dans le bus 11, Marie Chiff’Mine va à la rencontre des passagers pour recueillir des mots dans leurs langues maternelles.
A la sortie du bus, une nouvelle phase de Galllozen attend le public et les badauds.
Fini les transports en commun, place à la marche. Le parcours débute au pied du Roazhon Park. Ce soir-là, il s’y déroule une compétition de MMA.
Chaque halte est l’occasion de cuisiner les subtilités du gallo à l’aide d’histoires et d’interrogations surprises.
L’incompréhension, l’étonnement et la curiosité se côtoient et s’entrechoquent dans la tête des participants à Gallozen.
Les jeux sont aussi au programme pour maintenir la bonne humeur mais aussi créer une cohésion de groupe. Ici, pas question que les pied dépassent le bord du trottoir. Dans quelques minutes, un jeu va permettre à chacun de tester son niveau d’apprentissage de mots en gallo.
Plus loin, pendant la crépuscule approche, Marie Chiff’Mine invitent les participants à chercher des petits papiers accrochés dans les arbres…
Sur chaque papier, chacun découvre un mot en gallo et inviter à discuter sur le sens à donner. Ici, adolicher : adorer et lêcher.
Gallozen touche à sa fin. Ce sont les derniers pas en direction du BAM, bâtiment à modeler (ancien antipode), terminus de cette balade drolatique commençait vers 19h et qui s’est achevée vers 23h.

Publié par Brèves de Quartier

Média du quartier La Bellangerais Maurepas, fabriqué par ou pour ses habitants.

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