Faut-il autoriser les enfants à utiliser un écran ? Dans quelles situations ? Comment modérer l’usage ? La Semaine sans écran a choisi d’apporter des éléments de réponse.
Article écrit par les enfants de l’accompagnement scolaire du Centre socioculturel des Longs-Prés
Du 31 mars au 7 avril 2023, les acteurs du quartier La Bellangerais-Maurepas et l’association Liberté Couleurs organisent un programme riche d’activités et d’informations pour utiliser autrement les écrans. Un rendez-vous utile puisque 44% des Français déclarent avoir un usage problématique des écrans. Vincent Lamée, chargé de mission à l’association Liberté Couleurs, observe que “les enfants connaissent mieux la signalétique des âges que leurs parents”. D’ailleurs, seulement 39% d’entre eux la respectent. Cette signalétique “3-6-9-12” permet de savoir si un contenu est adapté mais également pour adopter la bonne discipline vis-à-vis des écrans. Il ne s’agit pas de bannir les écrans mais d’en contrôler la consommation. Dans tous les cas, il s’avère important d’inviter les enfants à parler de ce qu’ils ont vu ou fait, et à créer.
Sensibilisation des acteurs de l’accompagnement scolaire
Comme les parents, les professionnels et les bénévoles des structures qui assurent l’accompagnement scolaire sont en première ligne sur les usages numériques. Jeudi 6 avril, ils suivront une formation dédiée. Elle est animée par Liberté Couleurs.
Cyberviolence ? Appelez 3018
Liberté Couleurs a relevé plusieurs statistiques très intéressantes dans des études comme le Baromètre numérique du CREDOC ou L’Essentiel du Jeu Vidéo. Par exemple, 56% des jeunes de moins de 18 ans affirment avoir été victimes au moins une fois de cyberviolence. Vincent Lamée rappelle qu’il existe un numéro gratuit, anonyme et confidentiel, le 3018,qui permet de signaler un cyberharcèlement, un chantage à la webcam, un usurpation d’identité, revenge porn, violences à caractère sexiste ou sexuel, exposition à des contenus violents…
Contenu inapproprié, sommeil perturbé, peur de ne pas avoir accès à son smartphone, isolement, perte de repères communs… La santé physique et mentale des enfants se trouve au centre de la problématique des écrans, mais “les parents ne doivent pas être dans la culpabilité” insiste Vincent Lamée.
S’informer sans culpabiliser
Les sollicitations sont nombreuses. Pour garder le contrôle et mettre en place la meilleure hygiène de vie numérique, le Centre social de Maurepas organise un café des parents, mardi 4 avril de 9h15 à 11h15, pour trouver le bon équilibre. Et le lendemain, mercredi 5 avril de 8h45 à 10h45, les parents peuvent poser toutes leurs questions sur les écrans lors de l’Espace parents de l’école des Gantelles. Quant aux jeunes, ils pourront revisiter leurs usages numériques le jeudi 6 avril au Cercle Paul Bert Gayeulles (12 rue des Longs Prés) de 17h30 à 18h30 pour les 12/18 ans, et au Clair Détour (Allée Chanoine Baudry) de 18h à 21h pour les 16/30 ans.
Cet article est extrait de l’édition spéciale « Semaine sans écran » de Brèves de Quartier
Brèves de Quartier 